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lettre royale
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Il est impossible d’échouer lorsque Dieu est celui qui construit. Si l’œuvre chancelle, si la mission patine, si le troupeau dépérit, la première question à se poser n’est pas : « Pourquoi l’église ne grandit-elle pas ? » mais plutôt : « Seigneur, ai-je bâti selon ton cœur ? »
Le défi n’est pas l’opposition spirituelle. Ce ne sont pas les attaques des ténèbres. Ce ne sont pas les circonstances hostiles. Le vrai problème, c’est le cœur du berger ! Es-tu un conducteur ou un constructeur ? L’édification du troupeau ne dépend pas simplement de l’organisation, des stratégies ou du marketing spirituel. Elle dépend surtout de la nature du berger que tu es.
« L’église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit. » (Actes 9:31)
L’Église s’édifiait et c’est ainsi qu’elle grandissait. La croissance est TOUJOURS une conséquence de la construction, pas du simple fait de rassembler du monde. Es-tu un constructeur qui s’investit dans l’édification spirituelle, émotionnelle et mentale du troupeau ? Ou es-tu un conducteur simplement préoccupé par l’accomplissement d’une vision personnelle, insensible à la condition réelle du peuple de Dieu ?
Le conducteur se réjouit lorsqu’il voit du monde derrière lui. Son œil est fixé sur la progression numérique, sur l’extension visible. Il s’enthousiasme dès qu’un projet avance, dès qu’un programme fonctionne, dès qu’un événement est bien suivi. Mais ce berger a-t-il pris le temps de sonder l’état des âmes ? A-t-il cherché à guérir ceux qui souffrent en silence ?
Il fixe des objectifs, il donne des orientations, mais il ne sait pas où en sont réellement les brebis. Il ne connaît pas leurs peines, leurs doutes, leurs luttes intérieures. Tout ce qui l’importe, c’est de les voir marcher derrière lui, quelles que soient leurs blessures invisibles. Pour beaucoup, le ministère est devenu une plateforme d’accomplissement personnel et non un fardeau divin pour la restauration des âmes.
Regarde autour de toi :
Jésus a révélé la trahison qui ronge de nombreux ministères lorsqu’il a différencié le bon berger du mercenaire :
« Le mercenaire, qui n’est pas le berger et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. » (Jean 10:12)
Un conducteur peut lever des armées, organiser de grandes assemblées, mais en cas d’épreuve, le mercenaire fuit, car il n’a jamais réellement pris le fardeau des âmes.
Le constructeur ne cherche pas d’abord du monde. Il ne se précipite pas pour voir ses rangs se remplir. Ce qui le préoccupe, ce n’est pas combien de personnes le suivent, c’est combien de vies sont transformées. Son regard n’est pas rivé sur la foule, son fardeau est capté par chaque individu.
« C’est par la sagesse qu’une maison s’édifie, et par l’intelligence qu’elle s’affermit ; c’est par la science que les chambres se remplissent de tous les biens précieux et agréables. » (Proverbes 24:3-4)
Un constructeur mise sur des fondations solides. Il façonne des vies par la Parole, en utilisant la connaissance, l’intelligence et la sagesse divine. Il ne presse pas le processus. Il sait que la croissance réelle découle d’une élévation spirituelle profonde, d’une compréhension renouvelée et d’une restauration intérieure.
Quand Dieu trouve un constructeur, Il construit avec lui ! Un constructeur ne voit jamais sa mission stagner, car le bâtisseur de l’Église, c’est CHRIST LUI-MÊME.
« Je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18)
Observe la différence : il n’a pas dit « Je conduirai mon Église » mais « Je bâtirai mon Église ».
Les constructeurs savent pourquoi Dieu leur confie une œuvre : pour édifier des hommes et des femmes solides spirituellement, capables de grandir paisiblement, libérés des chaînes du passé et enracinés dans leur identité divine.
Un maçon incompétent construit des édifices qui s’effondrent. Un pasteur sans structure intérieure engendre des disciples fragiles. Si le berger est instable, l’église ne connaîtra jamais une expansion durable.
« Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un ouvrier éprouvé, un travailleur qui n’a point à rougir et qui dispense droitement la parole de vérité. » (2 Timothée 2:15)
Un ouvrier éprouvé, un berger qualifié, est celui qui a investi dans son propre développement. Avant de vouloir construire les autres, il s’assure d’être lui-même une habitation solide, fondée sur la sagesse divine. Ce qui transforme les âmes, ce n’est pas simplement un bon discours, c’est l’onction qui repose sur une vie constamment remplie de Dieu.
Regarde-toi :
Ne demande pas à Dieu d’améliorer ce qu’Il n’a pas bâti. S’Il n’est pas l’architecte, l’édifice s’effondrera sous le poids des tempêtes. Si tu veux être un véritable constructeur, alors engage-toi à bâtir avec le Maître des œuvres divines.
Père, je reconnais aujourd’hui que j’ai besoin d’être un véritable constructeur selon ton cœur. Je renonce à la mentalité d’un simple conducteur qui cherche à mobiliser sans édifier. Je refuse d’être un mercenaire. Seigneur, donne-moi un cœur préoccupé par l’édification des âmes, rempli de ta sagesse, ton intelligence et ta grâce. Brise en moi toute fragilité qui empêche le troupeau de croître par ton Esprit. Que ma vie devienne un outil entre tes mains pour bâtir selon ta volonté. Dans le nom de Jésus-Christ, amen.
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