Mercredi 30/07/2025

Depuis le début de cette semaine, le Saint-Esprit nous a pressés : la plus grande menace pour ta destinée, ce ne sont pas les ténèbres extérieures, mais l’abandon intérieur de la Parole vivante. Lundi et mardi, nous avons compris que Satan utilise les scandales—événements et personnes—pour éteindre la lumière en toi. Mardi, nous avons déclaré qu’il fallait revenir à la Parole, garder la foi, ne pas lâcher malgré la douleur. Mais comment tenir quand tu n’as plus de force ? Quand l’offense a fissuré ton cœur ? Aujourd’hui, ce n’est pas juste un enseignement que tu vas recevoir. C’est un miroir. Une preuve vivante que si tu refuses d’abandonner, Dieu t’établira. “Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé” (Matthieu 24:13).

Un jour, je parlais avec un frère que j’appellerai David. Il avait tout quitté pour servir Dieu. Mais un jour, dans son église, son pasteur—celui qu’il considérait comme un père—l’a publiquement humilié. Faux rapports, calomnies, exclusion injuste. Des années de service effacées en une décision. Il m’a dit : “Apôtre, j’ai jeté ma Bible contre le mur. J’ai hurlé à Dieu : si c’est ça Ton œuvre, laisse-moi tranquille.” Pendant des semaines, il a erré, amer, vide, dégoûté. Il ne priait plus. Il allait à l’église, mais son cœur avait vomi la Parole. Il avait été scandalisé. Et le scandale, ce n’est pas juste une émotion. Le scandale, c’est quand ton âme bascule dans l’abandon intérieur. Tu es là physiquement, mais tu marches loin de Dieu.

Mais un jour, dans sa chambre, seul, abattu, il a ouvert la Bible “par accident”. Un verset a jailli : “À qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.” (Jean 6:68). Ce fut comme une claque. Ses yeux se sont remplis de larmes. Et il a dit : “Seigneur, je ne comprends pas tout, mais je veux Te suivre.” Depuis ce jour, il a reconstruit, brique après brique. Aujourd’hui, il enseigne, il rayonne. L’amour qu’il a pour Jésus fait trembler le camp des ténèbres. Pourquoi ? Parce qu’il a refusé de laisser l’offense le détruire. Il a choisi la Parole plutôt que la douleur.

Frère, sœur, tu peux traverser l’enfer et continuer à porter le ciel si tu refuses de lâcher la Parole. Ce témoignage nous révèle une chose essentielle : le scandale n’est pas une fatalité. C’est un piège. Et on peut l’éviter. Comment ? En pleurant devant Dieu, pas en fuyant Sa présence. En criant « fais-moi grâce », pas en tirant sa révérence. Tant que tu choisis de garder Sa Parole même en sanglotant, ta foi est vivante. Comme David, tu peux te relever. Tu peux renaître dans la douleur et porter la gloire de Dieu.

Voici ce que tu dois retenir aujourd’hui : les scandales ne sont pas une excuse pour déserter ta foi. Ils sont une étape que Dieu utilisera pour rendre ton attachement inébranlable. Ta blessure est peut-être réelle, mais elle n’est pas une fin. C’est une invitation à plonger plus profondément dans l’amour de Christ. La foi authentique ne grandit pas en surface. La foi qui triomphe est celle qui a appris à pleurer au pied du Maître. Ne reste pas offensé. Reviens. Car la grâce ne s’écoule que sur ceux qui gardent la Parole jusqu’au bout.

Prions ensemble: Seigneur, comme David, j’ai été blessé au plus profond. Mais aujourd’hui, je refuse de vivre dans l’amertume. Je refuse de lâcher ta main. Reconnecte mon cœur à ta parole. Restaure en moi l’amour de la vérité et l’humilité du disciple. Je pleure, mais je persévère. Je saigne, mais je crois. Je te choisis encore et je te suivrai jusqu’au bout. Au nom de Jésus, Amen.

Au cœur de la Bible: Jean 6:68 – “Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.”