Mercredi 07/05/2025

Depuis le début de cette semaine, Dieu nous presse à ne plus ignorer ce qu’Il nous a déjà révélé. Lundi, Il nous a dit : « Tant que tu crois être une sauterelle, tu ne chasseras jamais les géants. » Mardi, Il nous a convoqués à la pratique. Pas demain. Pas plus tard. Aujourd’hui. Car ce que tu déclares, si tu ne le vis pas, devient un slogan inutile. Mais comment passe-t-on d’un verset proclamé à une vérité incarnée ? Comment une phrase devient-elle une flèche dans ton cœur ? Par l’expérience. Et pour cela, laisse-moi t’emmener dans l’atelier de Dieu. Là où les mots deviennent feu, là où chaque lutte devient transformation. Jésus a dit : « Celui qui met en pratique ma parole est semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. » (Matthieu 7:24).

Il y a quelques années, un frère de l’église vivait une guerre sourde dans son âme. Il servait fidèlement, priait régulièrement, mais restait brisé à l’intérieur. Le rejet avait sculpté son identité. Chaque encouragement glissait sur lui comme l’eau sur une vitre. Il savait que Dieu l’aimait en théorie. Mais il ne sentait rien. Il priait, mais restait bloqué. Un jour, au camp Impact, Dieu l’a confronté au cœur. L’orateur proclamait : « Tu cries au feu, mais ton âme est encore vide de vérité. » Et là, une parole l’a percuté comme une épée : « Le prince de ce monde vient. Il n’a rien en moi. » (Jean 14:30). Rien. Aucune prise. Aucun traumatisme conservé. Aucun mensonge toléré. Et il a compris : ce que Dieu voulait, ce n’était pas son service. C’était sa maison intérieure. Pleine. Fermée. Scellée dans la vérité. Alors il s’est isolé le jour suivant. Il a pris une feuille. Il a écrit clairement « Je ne suis pas aimé » – puis, par-dessus, en lettres majuscules, il a proclamé : « DIEU M’A AIMÉ LE PREMIER (1 Jean 4:19) ». Et il l’a lu. Hurlé. Chanté. Pleuré. Jusqu’à ce que son cœur le croie. Ce frère, aujourd’hui, est responsable de plusieurs jeunes qu’il aide à sortir du rejet. Pourquoi ? Parce qu’un jour, il a remplacé le poison d’un mensonge par une vérité brûlante.

Voilà ce que le Saint-Esprit veut faire en toi cette semaine : établir la Parole comme une autorité, pas une option. Comme un fondement, pas une citation. Regarde Moïse. Au buisson ardent, Dieu l’appelle à libérer toute une nation. Moïse répond : « Qui suis-je pour aller vers Pharaon ? » (Exode 3:11). Ce que Dieu voit en lui, ce n’est pas ce que Moïse voit en lui-même. Dieu dit : « Je serai avec toi. » Mais Moïse doute encore. Pourquoi ? Parce que la perception de sa faiblesse était plus réelle à ses yeux que la présence du Dieu Tout-Puissant. Il faut que Dieu produise un choc : le bâton devient serpent, la main devient lépreuse puis pure. Tout ça pour une chose : remplacer le mensonge rouillé « je ne suis pas capable » par la vérité incandescente « JE SUIS t’accompagne. » Et ce jour-là, Moïse commence une transformation. Pas instantanée. Mais radicale. Car tant que tu crois être incapable, tu es inutile à Dieu. Mais le jour où Sa vérité pénètre ton âme, tu deviens architecte de libérations pour des générations.

Certains d’entre nous ont mémorisé des versets sans jamais les faire pénétrer. Tu sais que tu es une nouvelle créature, mais tu continues à supplier Dieu comme un mendiant. Tu sais que tu as reçu autorité sur les démons, mais tu fuis dès qu’un rêve oppressant survient. Tu sais que tu es assis dans les lieux célestes avec Christ, mais tu vis toujours comme si Satan avait un dossier contre toi. Pourquoi ? Parce que la vérité n’est pas encore ancrée. Et Paul dirait : « Vous êtes devenus lents à comprendre. » (Hébreux 5:11). Aujourd’hui, le Saint-Esprit ne t’accuse pas. Il te convoque à l’autel de la méditation. Pas pour réciter. Pour remplacer. Pour arracher le faux portrait, et coller celui de Dieu à l’intérieur de ton âme. Tant que tu ne sais pas que tu es fils, tu resteras prisonnier à la porte de la maison. Tant que tu ne crois pas que tu as été lavé, tu ne t’approcheras pas du Trône de la grâce avec assurance.

Voici ton devoir sacré aujourd’hui : Regarde le frère dont j’ai parlé plus haut. Il n’a pas été libéré parce qu’il a prié plus fort. Il a été libéré parce qu’il a persisté dans la Vérité jusqu’à ce que la Vérité prenne chair en lui. Aujourd’hui, commence ton propre cri. Arrête de dire : « Ce verset, je le connais. » Non ! Connais-tu son parfum ? Connais-tu sa force ? Son autorité en toi ? Choisis un mensonge qui t’habite encore : « Je ne suis pas capable », « Je suis indigne », « Je ne suis pas guéri », « Je suis un échec ». Maintenant, prends-le, écris-le, confronte-le. Et découpe-le avec l’épée vivante de Jean 1:12 ou de Jean 14:30. Ne récite pas. Incise. Ne lis pas. Déclare. Car ce n’est pas ce que tu entends qui te transforme. C’est ce que tu crois. Et ce que tu incarnes.

Prions ensemble: Père, aujourd’hui encore, je ne veux pas être troublé pour retomber ensuite. Je veux que cette Vérité transperce mon cœur. Délivre-moi du jeu des apparences. Enracinetoi, Saint-Esprit, dans mes fondations. Mets ton feu sur chaque pensée mensongère. Rappelle-moi que Jésus a déjà vaincu. Rappelle-moi que j’ai été adopté. Rends-moi impossible à séduire par le diable. Impossible à corrompre par le rejet. Impossible à manipuler par mes blessures. Je veux marcher dans la liberté des fils. Jésus, je veux vivre comme Tu me vois : pardonné, justifié, équipé, déployé. C’est cette image que je choisis aujourd’hui. Au nom de Jésus. Amen.

Au Cœur de la Bible: 2 Corinthiens 3:18 – « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »