Lundi 05/05/2025

Tu ne peux pas vaincre ce que tu ignores. Tu ne triomphes pas par hasard. La vie chrétienne commence là où les écailles tombent. Tant que tu ne vois pas comme Dieu voit, tu vivras en deçà de ton appel. Tant que tu ne te vois pas comme Dieu te voit, tu agiras comme un esclave alors que tu es né pour régner. Jésus a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32). Pas une vérité subjective. Pas une opinion populaire. La vérité, c’est ce que Dieu dit. Le combat ne commence pas au niveau des démons, il commence dans ta perception. Tant que tu crois être une sauterelle, tu ne chasseras jamais les géants.

Le combat le plus intense que tu affrontes dans ta vie, c’est ta propre ignorance. Une captivité spirituelle ne commence jamais par un démon. Elle commence par un mensonge auquel tu crois. Un mensonge comme « je ne suis pas aimé », « je ne suis pas capable », « je ne vaux rien », « c’est trop tard pour moi »… Et tant que ce mensonge n’a pas été remplacé par la vérité de Dieu, peu importe combien tu pries, combien tu cries, combien tu sers – tu restes un prisonnier dans ton âme. Voilà pourquoi la priorité de Dieu n’est pas de commencer par te délivrer, mais de te construire. Parce que si tu es vide de la Vérité, même si on te libère, l’esprit revient par la faille. Il trouve une maison vide, ornée, balayée, mais vide de vérité (Matthieu 12:43-45).

Chaque frein dans ta vie a une racine spirituelle. Mais avant de vouloir revêtir les armes de Dieu, encore faut-il savoir où les accrocher ! La ceinture de la vérité est la première arme dans Ephésiens 6. Sans ceinture, tu ne peux pas contenir l’épée. Et sans vérité, toute prière devient vaine. Tu cries fort, mais personne ne t’entend, parce que ce que tu dis n’est pas en accord avec ce que tu crois. Ce ne sont pas les mots qui libèrent, c’est la conviction intérieure que ces mots sont la vérité. Et cette conviction, elle vient par la méditation. Tous les géants spirituels sont d’abord des géants dans la Parole. Tu veux voir Dieu agir avec puissance, mais refuses d’avaler les lignes de Sa vérité ? Tu veux évangéliser la ville, mais tes reins ne sont même pas ceinturés par ce que Dieu dit de toi ? Tu veux changer le monde, mais tu doutes encore que Dieu t’aime ? Ce n’est pas par ton zèle seul que tu vaincras, c’est par ta foi fondée sur la Parole.

Tu dois t’asseoir avec la Parole pour que la vérité s’asseye en toi. C’est quand la Parole s’installe que les forteresses tombent. Le rejet ? Il tombe. L’amertume ? Démantelée. L’impureté ? Révoquée. L’échec répété ? Terminé. Mais avant d’avoir un nouveau comportement, il te faut une nouvelle conscience. Comme le peuple d’Israël qui a dit : « Nous étions à nos yeux comme des sauterelles » (Nombres 13:33), tu peux faire échouer un plan de Dieu par ta propre perception erronée. Pendant que les géants te voyaient comme une menace, toi tu te voyais comme une victime. Et ceux qui refusent de croire la vérité que Dieu prononce se disqualifient de l’héritage qui leur est promis.

Alors que veut dire « Me voir tel que Dieu me voit » ? Cela signifie remplacer l’image héritée de tes traumatismes, de ta culture, ou de ta vie passée, par l’image révélée dans les Écritures. Cela requiert une immersion. Cela requiert un renouvellement de l’intelligence. La vérité n’est pas un slogan, c’est une fondation. Elle est la base sur laquelle s’érige toute maturation spirituelle. Tu ne peux pas prier sérieusement si tu crois que Dieu est loin. Tu ne peux pas servir efficacement si tu crois que tu n’es pas digne. Tu ne peux pas vaincre si tu ne crois pas que l’ennemi a été déjà dépouillé. Pour que ta bouche ait du pouvoir, il faut que ton cœur soit saturé de la vérité.

Oui, il y a une guerre. Elle est invisible mais réelle. Le monde spirituel existe, et ceux qui l’ignorent vivent en esclaves dans un champ de bataille sans le savoir. Mais Dieu ne t’a pas appelé à subir. Il t’a racheté pour te remplir – pas seulement de son amour, mais de sa vision. Tu ne peux pas triompher d’un esprit si tu doute de ton autorité. Tu ne peux pas vivre une vie de sainteté si tu crois que tu es condamné. L’homme intérieur doit être en parfaite harmonie avec le décret divin : « À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12). Le pouvoir, tu l’as reçu. Le problème n’est pas dans le ciel. Ce qui te retient, c’est ce que tu refuses de croire. Le mensonge est une prison. La vérité est une clé mâchée. Aujourd’hui, choisis la clé.

Prions ensemble: Père, je ne veux pas seulement écouter Ta parole – je veux qu’elle me saisisse. Je ne veux pas être un croyant instable, je veux être un disciple enraciné dans la vérité. Délivre-moi des mensonges que j’ai cru sur moi-même. Arrache les portraits que j’ai hérités de mes blessures. Et grave en moi ton propre regard. Fais tomber les écailles de mes yeux. Je refuse de marcher comme un orphelin quand Tu m’as donné le droit d’être Ton enfant. Saint-Esprit, fais asseoir dans mon cœur la vérité de mon identité. Affermis mes reins avec la ceinture de la vérité. Et que cette semaine, ma vie soit construite sur Ta Parole. Au nom de Jésus. Amen.

Au Cœur de la Bible: Éphésiens 6:14 – « Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice. »